Les passionnés d’Alpine, Gordini et Renault Sport ont pris pour habitude de mettre en évidence le premier samedi de chaque mois de septembre sur leur calendrier : la concentration Alpine concoctée par l’Association sportive des Alpine du Nord est de plus en plus étoffée et passionnante.
Le calendrier des passionnés d’Alpine est particulièrement étoffé en ce mois de septembre. L’Association sportive des Alpine du Nord a pris pour habitude d’investir le circuit de Croix-en-Ternois, dans le Pas-de-Calais, le premier samedi. Le 10, c’est à Thiron-Gardais, dans le Perche, que la « commu » des Alpinistes va se retrouver, dans un autre contexte. Thiron-Gardais a l’avantage d’être un lieu historique de la marque, puisque c’est dans cette commune que des voitures ont été assemblées en complément de la production à Dieppe.









Avec l’ASAN, c’est désormais une vieille histoire puisque la concentration 2022 est la trente-neuvième du nom. Une longévité pas vraiment surprenante. Cette année, il semble que le nombre d’inscriptions ait franchi un nouveau palier. L’avantage du circuit de Croix-en-Ternois, c’est cette forme resserrée au pied du paddock.
L’espace disponible a semblé plus densément peuplé, tout comme le parking avant le pont. Autre indice : la parade. La longueur du cortège, entre deux virages, semble plus importante que les années précédentes. Pour quel résultat ? De la passion, de la simplicité.
Le contingent d’A110 nouvelle génération ne fait qu’enfler, même si les exemplaires aux coloris historiques personnalisés sont encore rares. Les Alpine originelles, les plus anciennes, méritent aussi d’être davantage exposées, ne serait-ce que pour retracer un fil historique, ou une sorte de musée éphémère.








La diversité des autos inscrites est un bonheur : joie de retrouver un Spider jaune, des Clio V6, la lignée des Mégane RS, en voie d’extinction, des R5 Turbo, une A5 dans un jus qui lui donne un charme fou, des R8 Gordini, et une flopée d’Alpine, de la berlinette à la GTA.
Pas courante : une Dinalpin cabriolet. Cette histoire, c’est celle des Alpine mexicaines fabriquées là-bas sous licence accordée par Renault. Difficile aussi de ne pas craquer pour l’attelage composé d’une Estafette et d’une berlinette sur plateau. L’équipage a même été invité à se joindre à la parade traditionnelle pour quelques tours de circuit. Les sessions de roulage sur la piste ont assuré le spectacle, mais même en statique, la concentration a une sacrée gueule.







