Un Mondial, une auto : en 2002, la Ferrari Enzo

L’une des stars du Mondial de l’Automobile 2002 est italienne. Ferrari avait pris l’habitude de frapper fort à Paris. Avec la Enzo, il s’agit de remettre les pendules à l’heure et de présenter la Ferrari de série (si l’on peut dire ainsi) la plus puissante jamais produite.

ferrari-enzo-mondial-2002Présenter une Formule 1 de la route. L’idée n’est pas neuve, chez Ferrari. Les F40 (1987) et F50 (1995) ont endossé le costume de vitrine technologique de Maranello. Le rôle échoit aussi à la Enzo, qui reprend tout le savoir-faire Ferrari en compétition… et doit rendre hommage au Commendatore.

Dessinée chez Pininfarina par un Japonais, Ken Okuyama, la Enzo dispose de dessous sculptés comme une F1… ce qui lui permet de se passer d’un aileron proéminent : plancher à fond plat, diffuseur arrière, qui ont pour effet de plaquer la voiture au sol. Ce plaquage commence à l’avant, par des entrées d’air canalisées qui appuie sur l’avant.

Le moteur, placé logiquement à l’arrière, est un V12 atmosphérique de six litres, qui développe 660 ch à 7800 tr/mn. La boîte est séquentielle, à six rapports, avec palettes en carbone au volant.

Construite en bonne partie avec du carbone et de l’aluminium, la Enzo ne revendique de 1365 kilos sur la balance, ce qui est censé permettre à la voiture d’expédier le 0 à 100 km/h en 3,65 secondes. Le 1000 mètres départ arrêté doit être abattu en 19,6 secondes. Quant à la vitesse maxi, elle doit atteindre 350 km/h.

La production doit atteindre 349 exemplaires en deux ans. A 660 000 euros l’unité, il y a… une liste d’attente.

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