Depuis dix ans, le rallye des Jonquilles, organisé par l’Écurie de la Grange aux damiers, emmène les collectionneurs et amoureux de voitures sportives sur les routes de la région Nord – Pas-de-Calais, en mode métré fléché, par road book. La Grand-Place de Béthune a été le centre névralgique de cette dixième édition. Ambiance à l’arrivée, dimanche après-midi…

Cent soixante-quinze voitures étaient engagées au rallye des Jonquilles, un road trip touristique, non chronométré d’une journée, entre Béthune et les routes du Ternois. Un plateau éclectique, simplement scindé par années de production, et une catégorie spécifique aux équipages internationaux. Ils étaient plus de cinquante non-Français, dominés par les Anglais et les Belges.

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Les pilotes d’Outre-Manche sont venus constituer l’essentiel des troupes de TVR. C’était un des challenges du rallye des Jonquilles : constituer l’un des plus beaux rassemblements de TVR en France. Près d’une trentaine de voitures ont été réunies, toutes générations, avec l’aide précieuse du TVR car club anglais, jusqu’à la Sagaris, la dernière née de la marque, commercialisée seulement deux ans, en 2005 et 2006, avant la fin de près de soixante-cinq ans d’histoire.

TVR a été l’un des grands artisans anglais d’après-guerre, s’appuyant aux origines sur un concept simple de petite sportive à  carrosserie plastique sur châssis tubulaire, et propulsion. Dans la même veine que les Lotus, Triumph et MG !

Le reste du plateau valait largement le détour, entre Alpine berlinette, Lancia Fulvia, quelques Ferrari (dont une Testarossa), Porsche (de la 356 à la 928), des Ford Capri, une Mustang, et un large contingent de Lotus Elise, Exige ou Seven. De quoi imaginer son garage idéal. Large soleil aidant, plusieurs milliers de personnes ont dû faire le même exercice intellectuel : la Grand-Place de Béthune était noire de monde, comme à ses plus grandes heures festives.