Le parc d’assistance est un maillon essentiel dans la vie du rallye. C’est l’épreuve côté coulisses, quand pilotes et voitures sont (presque) au repos. Au rallye Le Béthunois, le parc d’assistance a considérablement grandi. Petite visite dans les allées de l’hôpital pour autos.Concentré à deux pas du podium et de la Grand-Place, à Béthune, le parc d’assistance a pris ses aises, cette année, sur le Béthunois. Les stands sont installés place Lamartine, mais aussi sur la place De-Gaulle, à moins de dix minutes à pied de al Grand-Place. Tant mieux pour le confort des équipes, et tant pis pour le phénomène de concentration, disparu, et qui oblige les spectateurs à marcher un peu plus.
Le parc d’assistance, c’est aussi le meilleur indicateur de la puissance des équipages. Les plus aisés, avec motorhome, barrières de délimitation et camion-atelier fourni, côtoient le monde amateur dans la plus pure tradition. De ce côté-là, on trouve aussi les tables de pique-nique, les bancs, pour accueillir familles et supporters, mais aussi les barbecues. C’est une chance, dans la plupart des cas, le public peut s’approcher très près des autos et des mécanos. En général, les concurrents ne sont jamais très loin. Comme Laurent Bayard, le favori, souvent sollicité par un salut amical, ou une prise de photo.
Dans les stands, sous les autos ou à côté, la tête parfois avalée par un passage de roue, ce sont les travailleurs de l’ombre qui prennent le relais. Ceux dont les noms ne sont pas affichés sur la liste des engagés. Et pourtant, sans eux, pas de pilotes, pas de voiture qui avance. Et pas de passage par le podium, après le regroupement, si la voiture rend l’âme.