Douze spéciales à parcourir en deux jours  c’est le menu du rallye Le Béthunois, avec 159 équipages engagés, dont onze véhicules historiques. Le point de départ du rallye, c’est le podium de la Grand-Place de Béthune. Ambiance.Impossible de ne pas associer le rallye Le Béthunois à la Grand-Place, où se trouvent le parc fermé et le podium, à l’ombre du beffroi. Premier des concurrents à s’élancer : Laurent Bayard, triple vainqueur du rallye, cette fois copiloté par Arnaud Buysschaert. Il rempile avec sa Toyota Corolla WRC, bien affûtée. Propriétaire de plusieurs centres de contrôle technique implantés dans le Béthunois, Laurent Bayard connaît bien la plupart des spéciales du rallye.

À ses trousses, quelques anglais qui ramènent de belles autos, dont Steve Hendy, sur Ford Focus WRC, Graham Coffey, sur Ford Fiesta WRC, Andrew Fenwick, sur Skoda Fabia WRC, Sebastian Ling (Mitsubishi Lancer Evo X) et David Turnbull (Subaru Impreza). Parmi les autres prétendants : Yves Saint-Requier (Peugeot 207 S2000), Eric Meyer (Citroën DS3 R5) et Farouk Moullan qui étrenne une Mini Countryman. En embuscade, le belge Claudie Tanghe, qui a remonté une BMW 318 ti Compact.

Le rallye, c’est aussi le plaisir de voir ou revoir quelques étrangetés, au sens noble du terme : une BMW Z3M, une Nissan 350Z, une Honda Integra Type R, une Lancia Delta… La seule Renault Twingo du plateau, c’est la R2 du Béthunois Antoine Dhaisne.

Une troupe emmenée, on l’a vu, par François Delecour, sur une Rnault Clio IV d’usine. Retour aux sources pour le pilote Nordiste, mais qui vit depuis vingt ans dans le sud de la France. En 1986, il s’était hissé à la troisième place au général du rallye de Béthune, au volant d’une Peugeot 205 GTI groupe N.