Un collectif nommé MIA (Miastes, inspirons l’avenir) sera officiellement créé demain, samedi 28 mars 2015 à Cerizay, dans les Deux-Sèvres. C’est là que la petite voiture électrique née après les déboires d’Heuliez, il y a cinq ans, a été conçue et fabriquée, après la liquidation pure et simple de la société, et une nébuleuse tentative de remise à flot, puis de rachat des actifs.
Vincent Dabin, un des plus fervents défenseurs de la petite Mia, utilisateur convaincu et passionné (il en possède une qui totalise 123 000 km !), y participera : » Après plus d’un an de fermeture de l’usine Mia Electric sans qu’aucune solution n’ait été débloquée depuis le 12 mars 2014, les propriétaires des voitures électriques de la marque des Deux Sèvres vont s’unir officiellement pour s’exprimer d’un seule voix. Ils seront alors plus forts pour faire entendre leur souhait de vouloir continuer à faire rouler leurs voitures, ce qui pose de plus en plus de problèmes à ce jour. En effet suite à l’annulation de la vente aux enchères de septembre 2014, toutes les pièces détachées neuves sont bloquées à l’usine, sans que personne ne puisse y toucher, alors que les pièces d’usure commencent à manquer. »
Les propriétaires de Mia donnent rendez vous aux anciens employés de l’usine à 15 h le 28 mars pour faire connaissance, ou bien pour se retrouver devant l’entrée de l’usine désespérément fermée depuis plus d’un an.
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