En 1994, trois ans après le lancement de sa 106, Peugeot trouve pour ses campagnes de pub le créneau parfait, qui fait mouche : l’homme qui veut rouler avec la 106 de sa femme. Une campagne déclinée sur plusieurs années, et toujours avec beaucoup d’humour.
Peugeot présente la 106 durant l’été 1991. Le petite lionne qui inaugure la série en « 6 » ne remplace pas réellement la 205, vieillissante. Peugeot compte plutôt, à l’époque, sur un binôme 106-306 (à partir de 1993) pour assurer la succession, forcément très lourde. Un an avant, Renault, lui, a assuré une véritable descendance à la Supercinq, avec la Clio.
La 106, mignonne, fonctionne plutôt bien, commercialement, sans atteindre les scores de la 205, et c’est en 1994 que Peugeot trouve la campagne de comm’ parfaite en jouant sur le tableau de la guerre des sexes, avec humour. En clair, la 106 est une voiture pour les femmes, mais tellement bien foutue qu’elle est convoitée par leurs hommes, prêts à tout pour obtenir les clés. Deux cibles atteintes, sans donner vraiment de « sexe » à la voiture.
Plusieurs films sont déclinés sur le thème : les deux femmes dans un stand de tir, qui racontent leur vie en 106 et la pression mise par leurs hommes ; les deux hommes qui prennent un cours de danse pour séduire leur femme et (enfin) emprunter leur 106 ; l’homme qui s’acharne à ouvrir la porte de garage automatique… La série la plus célèbre est sans doute celle de la chambre à coucher, dans laquelle l’homme est prêt à toutes les pitreries (un strip tease, du trampoline sur le lit, ou encore des imitations sous la couette) pour récupérer les clés de la 106. Et à chaque fois, ça marche…
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