Bizarrement, la « sortie de grange » est le fantasme absolu de tout passionné d’automobile. Sortir de son sommeil un exemplaire « oublié » et ravagé par le temps a quelque chose de fascinant. La maison de vente aux enchères Artcurial a mis au jour, elle, soixante voitures dans une propriété des Deux-Sèvres : la collection d’un industriel décédé, Roger Baillon, stockée dans des abris de fortune. Deux raretés ont été réveillées : une Ferrari 250 GT SWB California Spider de 1961, et une Maserati A6G Gran Sport Frua de 1956.
Et vous, vous poseriez des paquetages de vieux magazines sur le capot de votre voiture dont la valeur pourrait tourner autour de dix millions d’euros. Moi, même pas sur ma voiture à moins de 20.000 euros. C’est pourtant le spectacle auquel ont été confrontés les émissaires d’Artcurial, dans une propriété de la région niortaise. La « bibliothèque » est, en l’occurrence, une Ferrari 250 GT SWB California Spider, une des soixante autos subsistant de la collection Roger Baillon.
Une collection « oubliée » et présentée comme inédite par sa richesse et sa diversité. Elle réunit parmi les plus beaux modèles représentatifs de l’automobile d’exception, allant des origines aux années 1970. Des Delahaye, Delage, Facel-Vega, Bugatti, Ferrari, Talbot-Lago, Hispano-Suiza, et aussi quelques modèles plus communs.
Des modèles pour la plupart à l’état de ruine, puisque stockés durant des dizaines d’années (cinquante ans pour certains) dans des abris de fortune, et, au mieux, dans des hangars. Sans soin particulier.
Ces autos « dans leur jus », c’est aussi ce qui fait le mystère de la collection, et l’aura de cette découverte.Les « sorties de grange » étant de plus en plus rares, une de cette ampleur ne devrait pas se reproduire de sitôt.
Cette collection est le reste de celle de Roger Baillon, qui a fait fortune dans le transport après-guerre. Suffisamment passionné pour présenter en 1947 au salon de Paris une auto qu’il a lui-même dessinée, l’Oiseau bleu, et en 1950 un camion à cabine avancée, le premier de l’industrie du poids-lourd.
Roger Baillon achète des dizaines de voitures pour constituer un musée. Mais, dans les années 1970, quand ses affaires péréclitent, la collection est vendue. Toute ? Non, une frange est toujours réunie dans les Deux-Sèvres. Mais la légende en marche dit que « tout le monde » avait oublié l’existence de cette collection, même après le décès de Roger Baillon, en 1996.
Artcurial, qui sera chargé de disperser la collection aux enchères à Rétromobile, le 6 février 2015, met en avant quelques belles pièces. Dont la Ferrari 250 GT SWB California Spider. Un modèle fabriqué à 37 exemplaires. La trace de celui-ci avait été perdue. Cette voiture a appartenu à Alain Delon. Elle côtoyait, dans son garage deux-sévrien, une Maserati A6G Gran Sport Frua, elle aussi rarissime (trois exemplaires !), et relativement bien conservée par rapport au reste de la collection, qui devrait être présentée avant la vente, dans son état de découverte.
Plusieurs Talbot-Lago sont aussi mises en évidence, carrossées par Saoutchik. Un cabriolet a même appartenu au roi Farouk d’Egypte. Reste à savoir comment le monde de la collection réagira devant des autos magnifiques par l’unité qu’elles formaient. Avec mesure, sans doute…
gravitant de le monde automobile et des ancienne avec des sources sures et vérifiées, et qui plus est habitant échiré à moins d’1km du lieu de la “trouvaille” pas si méconnue et oubliée que ça, connaissant personnellement les voisins et plusieurs personnes ayant eu acces à la collections au cours des dernières années, je vois que les rumeurs vont bon train, car l’empilage de magazine sur la ferrari serait une mise en scène pour étoffer l’histoire et la rendre encore plus exceptionnelle, puisque celle ci ne dormait pas dans les deux sevres mais en region parisienne bien a l’abri des regards et qu’un autre modèle italien plus recent mais moins prestigieux etait à sa place.
bonjour du 44 avez une idée du sort des voitures moins prestigieuses ,celle qui reste dans les deux sevrés qui pourrais intéresse des passionnés moins fortunées cdt
gravitant de le monde automobile et des ancienne avec des sources sures et vérifiées, et qui plus est habitant échiré à moins d’1km du lieu de la « trouvaille » pas si méconnue et oubliée que ça, connaissant personnellement les voisins et une rare personne ayant eu acces à la collections au cours des dernières années, je vois que les rumeurs vont bon train, car l’empilage de magazine sur la ferrari serait une mise en scène pour étoffer l’histoire et la rendre encore plus exceptionnelle et “magique” et faire le buzz , puisque celle ci apriori ne dormait pas dans les deux sevres mais en region parisienne bien a l’abri des regards et qu’un autre modèle italien plus recent mais moins prestigieux etait à sa place.
tres tres belle colection ,sa fais rever!!!!!!!!!merci!!