Chers amis internautes, chères amies internautes et passionné(e)s d’autos, le père Noël a déposé rien que pour vous, dans la cheminée du blog, un joli petit paquet bien emballé. Tel un gamin, piqué par la curiosité, je ne vous ai pas attendus pour le déballer, et ô surprise, qu’ai-je découvert ? Un petit album photos piqué au double chevron : l’intégrale du Conservatoire Citroën.

Ben oui, on est comme ça, ici. Quand on aime, on ne compte pas. Voici réunies en un coup d’oeil deux visites à un an d’intervalle (la première, c’était fin 2011, relatée ici) de cet endroit magique, dans l’enceinte de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois.

Le saint des saints de tout Citroëniste qui se respecte. Le Graal. L’endroit à voir au moins une fois avant la fin du monde, qui a forcément un goût de « reviens-y ». Et qui donne l’envie de militer comme un dingue pour que Citroën se paye enfin un vrai musée où mettre en valeur son patrimoine unique.

Mais la réalité est différente. Comment imaginer la construction coûteuse d’un musée au moment où PSA décide de sacrifier  une usine entière et des milliers de postes pour faire des économies ?

En attendant des jours meilleurs, il est toujours possible de mettre le nez dans l’histoire du double chevron. Retrouver de vieilles autos neuves. Découvrir des projets secrets. Regretter que des concepts soient restés sans suite (suivez mon regard vers l’Activa 2…)

On peut aussi rester béat d’admiration devant la plus vieille DS du monde, montée à la main, ou devant les trois 2CV « oubliées » dans les greniers de la Ferté-Vidame. S’imaginer au volant du tout dernier Type H, fabriqué ici, à Aulnay, en 1981, ou à l’arrière de la XM rallongée par Labbé, à la place d’un chef d’Etat.

Si jamais une nouvelle visite s’imposait (la disposition des voitures présentées change régulièrement, certaines sortent, d’autres entrent…), sûr qu’on reviendra vous causer ici de cette collection presque cachée. Et on agrandira l’album de famille s’il le faut !