PAR BENOÎT FAUCONNIER

Dacia vient de dévoiler le visage de son dernier rejeton, le Lodgy. Comme prévu, l’engin n’a pas grand chose à voir avec la version glace, présentée il y a plus d »un mois, qui écume les circuits du Trophée Andros.

Le Lodgy entend proposer, dans 4,50 mètres, jusqu’à sept places. Mais attention, cette fois encore, pas de chichis. Dacia va à l’essentiel et il ne faut pas s’attendre à une once de frivolité.

La ligne n’a rien de bien excitant. Elle révèle au premier coup d’oeil quelques éléments de récup’ : les poignées de portes du Duster et de la Sandero, ou encore les protections de bas de porte d’un… Renault Scenic. Et les répétiteurs de clignotant, ce sont bien ceux de la Clio 2, non ?

Quant à la face avant, elle fait penser à… un Nissan Qashqai. Ce n’est pas grave, ça reste dans la famille…

Le Lodgy proposera de l’espace habitable avant tout.  Un outil qui tourne quand même le dos aux utilitaires : les portes arrières sont à ouverture classiques, et pas coulissantes.

La comparaison avec les versions d’entrée de gamme du Renault Scénic seront inévitables, d’autant que le Lodgy est armé, d’entrée de jeu, de la garantie de trois ans. Le tarif n’est pas encore connu… mais a de fortes chances de faire figure d’épouvantail dans la catégorie.

En contrepartie, comme sur un Duster ou une Sandero, il faudra se passer de haute technologie (même si l’aide au stationnement arrière est visible, sur les premières photos), et de moteurs puissants.

Si la carte de visite est modeste, elle a des chances de séduire une nouvelle fois ceux qui ne peuvent (ou veulent) suivre les incessantes montées en gammes et se foutent des courses à l’équipement de la plupart des marques généralistes. Dacia semble encore bien seul sur le créneau de la voiture essentielle.

Le Dacia Lodgy sera présenté au salon de Genève, en mars.