Après avoir ciré des pompes et taillé des pipes au sujet de la visite de Florent Malouda chez DBT à Brebières, cette semaine, avec sa Tesla blanche, il fallait bien jouer les rabats-joie et releveurs d’incongruité.
Rien à redire sur la disponibilité et la gentillesse du joueur de football. Pas un mot de travers sur les gestes des patrons de DBT et de Tesla Europe (qui, à eux deux, ont amené 20.000 € dans la besace de Yele Haïti, association dont Malouda est un ambassadeur pour aider la population là-bas). Pas le moindre propos fielleux au sujet de cette extraordinaire Tesla vraiment bluffante.
Non, ce qui cloche, c’est la présence de ce Mercedes ML noir, immatriculé en Angleterre, avec à ses fesses une remorque à double essieu siglée Tesla. Bizarre. Dans les deux kilomètres à la ronde, il n’y a qu’une voiture immatriculée en Angleterre, et c’est la Tesla Roadster personnelle de Florent Malouda. Ne me dites pas qu’ils ont osé !
Faire la promotion d’une voiture électrique, aussi belle vitrine du zéro émission de CO2 soit-elle, et la balader entre la France et l’Angleterre (entre Londres et Brebières, il y a environ 300 km, dans les cordes de l’autonomie de la Tesla en théorie) dans une remorque traînée par un 4X4 Mercedes, c’est pas de l’ordre du ridicule ?
Un peu de cohérence dans tout ça, faire rimer écologique avec logique, et on pourra vraiment croire que les discours et les actes vont de pair. Même si on croit volontiers Florent Malouda quand il dit qu’il utilise sa Tesla régulièrement. Allez, encore un petit effort !