PAR BENOÎT FAUCONNIER

Les numéros, chez Peugeot, c’est sacré. D’ici deux ans, la lignée des 7 ne sera plus qu’un souvenir. Celle des 8 étant déjà bien entamée, la logique voudrait que la génération de demain déboule avec un 9 aux fesses.  

Mais Peugeot osera-t-il baptiser la descendante de la 308… 309 ? Et la génération d’après-demain ? De salon en salon, le futur de Peugeot s’annonce à coup de concepts arborant deux lettres, et un chiffre. La BB1, préfiguration de citadine électrique, la SR1, coupé de grande classe, l’EX1, spider survolté. Voici le tour de la HR1, qualifié de crossover urbain et compact (3,69 m de long).

Le dénominateur commun de ces engins, c’est le « 1 ». Mais aussi quelques éléments de style : les feux arrières « griffés », la calandre paraissant suspendue, et les feux avants, singulièrement amincis. Un teasing insistant, qui ne laisse plus aucun doute sur les intentions du Lion : les Peugeot d’après-demain seront racées, affinées. Moins exubérantes que les cousines au double chevron.

La preuve avec cette HR1, de facture classe et classique. L’originalité se trouve dans l’habitacle, transformable en deux ou quatre places. Sous le capot, la norme de demain : une chaîne de traction hybride, composée d’un 1.2 THP thermique de trois cylindres, développant 110 honorables chevaux, couplé à un moteur électrique (37 ch) entraînant les roues arrières, et qui peut fonctionner seul (avec une autonomie dérisoire de 2,5 km).

Quatre roues motrices, donc, une allure surélevée, mais pas un 4X4 pur et dur pour autant. A peu de choses près, on trouve un Toyota Rav4 de première génération joliment réactualisé.